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Calendrier de l’avent 2022

Il n’y a rien qui ne ressemble plus à un téléfilm de Noël qu’un autre téléfilm de Noël. Quand on en a vu un, on les a tous vus. La plupart du temps, il s’agit d’une femme qui vit sa meilleure vie dans une grande ville, mais revient pour les fêtes de fin d’année dans son petit village natal. Là, elle y retrouve un ami d’enfance qui a toujours craqué sur elle, mais n’a jamais osé lui avouer sa flamme. À quelques variantes près, c’est toujours la même formule, Noël après Noël.

En tant qu’enfant, ce n’est pas vraiment ce que je regardais durant cette période. Et je doute que la génération actuelle se retrouve dans ces histoires à l’eau de rose. Pour élever un peu le niveau, j’ai donc décidé de faire une sélection des films qui ont bercé mon enfance. Et comme je n’ai pas vraiment quitté cette période, je me suis focalisé sur celle avant le passage aux années 2000. C’est-à-dire celle où je croyais encore un peu au père Noël et où l’attente des cadeaux était intenable.

Car pour moi, c’est ça le véritable esprit de Noël. Et c’est ce sentiment de nostalgie que j’essaye de retrouver tous les ans. Voici donc une liste non-exhaustive à déguster comme autant de chocolats.

Jeudi 01/12

Space Jam: mercredi c’est le jour des sorties cinéma, et ce film est le premier souvenir que j’ai dans une salle obscure. Il ne pouvait donc qu’être en première position pour inaugurer ce calendrier.

Vendredi 02/12

L’histoire sans fin 1 et 2: Une invitation au voyage et à l’émerveillement. Une féérie de tous les instants.

Samedi 03/12

Big: un enfant dans son corps d’adulte, voilà de quoi braver bien des interdits…

Dimanche 04/12

Ninja Kids: mélange entre Maman j’ai raté l’avion et Karaté Kids, je me voyais comme le quatrième membre de cette bande de gosses.

Lundi 05/12

Menteur menteur: bien avant Yesman, Jim Carrey s’était illustré dans un concept tout aussi simple, et tout aussi hilarant.

Mardi 06/12

Power Rangers: fan de la série télé, cette première adaptation cinématographique fut un véritable événement à l’époque. Maintenant, c’est un nanar que je revois comme un plaisir coupable.

Mercredi 07/12

Beethoven: le meilleur ami de l’homme, mais surtout un compagnon idéal pour un enfant.

Jeudi 08/12

The Mask: un cartoon qui part live, ou un live qui part en cartoon? Spleeeendide!

Vendredi 09/12

Hot Shots / Hot Shots 2: Pour les avoir revus récemment, je crois que je ne comprenais pas la moitié des blagues, et les références aux autres films, mais j’adorais cet enchainement de situations toutes plus loufoques les unes que les autres.

Samedi 10/12

7.Les Gremlins / Les Gremlins 2: de petits êtres qui mettent le quartier sens dessus dessous… à se demander si l’on parle des Gremlins, ou des enfants qui ont déclenché ça.

Dimanche 11/12

Casper: ma passion pour l’exploration de maisons abandonnées vient sans doute de là. Dans l’espoir qu’elles soient hantées…

Lundi 12/12

Les goonies: film de gosse par excellence, il donne envie d’enfourcher son vélo et de retrouver ses amis pour explorer les environs.

Mardi 13/12

Rocketeer: un héros qui vole grâce à un jetpack sur le dos, il ne m’en fallait pas plus pour avoir des étoiles dans les yeux.

Mercredi 14/12

L’étrange Noël de monsieur Jack: petit bijou de stop motion.

Jeudi 15/12

Jumanji: ou quand une partie de jeu de société se prolonge dans le monde réel.

Vendredi 16/12

SOS fantôme / SOS fantôme 2: Who you gonna call?

Samedi 17/12

Chérie j’ai rétréci les gosses / Chérie j’ai encore rétréci les gosses: le monde des adultes a toujours été trop grand pour moi, mais par le prisme de ces films, il est devenu beaucoup plus divertissant.

Dimanche 18/12

Qui veut la peau de Roger Rabbit: pourquoi choisir entre un film ou un cartoon?

Lundi 19/12

E.T. l’extraterrestre: un chef-d’œuvre intemporel qui m’émeut à chaque visionnage.

Mardi 20/12

Les tortues ninja / Les tortues ninja 2 / Les tortues ninja 3: COWABUNGA!

Mercredi 21/12

Edward aux mains d’argent: J’ai découvert Tim Burton avec son diptyque sur Batman, mais c’est avec ce long-métrage que j’ai réellement découvert sa filmographie. Et sa poésie.

Jeudi 22/12

Toy Story: Après avoir vu ce Pixar, la perception de mes jouets n’a plus jamais été la même.

Vendredi 23/12

La famille Addams / Les valeurs de la famille Addams: une famille atypique pour des films familiaux.

Samedi 24/12

Maman j’ai raté l’avion / Maman j’ai encore raté l’avion: avoir le domicile familial pour soit tout seul, le rêve!

Dimanche 25/12

La course au jouet: idéal pour un jour de Noël, il rappelle à quel point nos parents se plient en quatre pour nous faire plaisir.

Afin d’être au plus proche de la réalité, j’ai pris en compte les veilles de week-end et les samedis pour y mettre deux films à la suite ou des trilogies. C’était des moments où j’étais autorisé à veiller un peu plus tard qu’en semaine, et je suppose que cela est toujours d’actualité. Tout comme le sacro-saint mercredi: le jour des enfants. Mais il est toujours bon de rappeler que ce n’est pas parce que les films sont diffusés le soir à la télé qu’il faut en faire de même.

Lorsque l’on en a la possibilité, rien ne vaut un visionnage en début d’après-midi sous un plaid et avec un chocolat chaud. Les vacances scolaires sont tout indiquées pour cela. Mais malgré un nombre de jours assez conséquent pour alimenter ce calendrier de l’avent, j’ai dû faire des choix. C’est là que les choses se sont compliquées. J’ai donc décidé de prolonger ce marathon cinématographique jusqu’au réveillon du Nouvel An avec le calendrier de l’après.

Lundi 26/12

Rasta Rockett: après une opération des amygdales, ce film m’a fait rire durant ma convalescence. Rire à en avoir mal à la mâchoire.

Mardi 27/12

Madame Doubtfire: Robin Williams dans un double rôle qui n’est pas sans rappeler un parent qui se déguise en père Noël pour perpétuer la magie dans le regard de ses enfants.

Mercredi 28/12

Jack: dans la lignée de Big, en plus sombre, ce film est surtout porteur de valeurs importantes à transmettre.

Jeudi 29/12

Small Soldiers: croisement entre un troisième volet officieux des Gremlins et la face sombre de Toy Story.

Vendredi 30/12

Le flic de Beverley Hills 1, 2 et 3: Sorte de Bad Boys pour enfant, Axel Foley est l’un des flics les plus cool du cinéma.

Samedi 31/12

Last Action Hero: comment ne pas m’identifier à ce gosse nourri aux films de Schwarzenneger et qui parvient à passer de l’autre côté de l’écran pour rejoindre son idole?

Vous l’aurez donc compris, je ne me retrouve pas dans les téléfilms de Noël. Pour moi, le pitch idéal ressemble plutôt à un enfant rêveur qui est sorti de son quotidien pour rejoindre un monde extraordinaire. Ou c’est ce monde qui s’invite chez lui. C’est la marque de fabrique des productions Amblin dont on retrouve quelques exemples parmi mes films favoris. Une large partie de cette sélection est aussi composée de films drôles. Une ambiance légère que j’assimile à la soirée du réveillon de Noël ou du Nouvel An et lors desquels sont diffusés des bêtisiers en tout genre.

En clair, je me suis efforcé de mettre des films bon enfant, ou ayant un rapport avec l’enfance, et par extension l’esprit de Noël. Bien d’autres oeuvres auraient pu figurer ici, comme la trilogie Retour vers le futur ou encore les Star Wars, mais ce sont là des classiques que je pourrais traiter à d’autres occasions. J’ai également écarté ces films que je n’aurais pas dû voir, mais que j’ai vus quand même par esprit de contradiction. Des films violents loin de convenir à ma tranche d’âge, mais dont j’ai bravé l’interdit. Au final, c’est aussi cela qui a contribué à ma culture cinématographique.

Mais cette cinéphilie coïncide surtout avec mon enfance. C’était une époque où le format DVD n’était pas encore d’actualité, mais où les cassettes et les vidéos clubs étaient à leur apogée. Je fais partie de la première génération qui a pu revoir un film autant de fois qu’il le souhaitait. Dès lors, chaque long-métrage devenait un véritable cadeau emballé dans une jaquette et entourer d’une pellicule en guise de ruban. Cette magie de Noël pourrait se résumer au premier magnétoscope que l’on m’a offert à cette occasion. C’était une cheminée que j’alimentais de films pour maintenir la flamme dans mes yeux.

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