
« BRIGHTBURN: L’ENFANT DU MAL » VS PROCRASTINATION
Plus que leurs ennemis, les super-héros ont toujours su s’adapter pour survivre. Que ce soit de manière littérale en s’émancipant des cases de leurs comic-books pour le grand écran ou en se raccrochant à d’autres genres afin de se renouveler. Après tout, ils sont doués de pouvoirs et il leur est donc possible de muter pour se fondre dans un environnement tel que le thriller, la comédie, l’action, l’aventure, la science-fiction ou encore l’horreur. Et quoi de mieux que de prendre le super-héros le plus propre sur lui et politiquement correct pour salir un peu sa réputation?
Le gendre idéal en question est bien évidemment Superman et son origine a toujours beaucoup inspiré les auteurs avant même que les comics ne fassent leur exode au cinéma. Le détenteur des droits du boyscout, DC Comics, a même créé une gamme permettant aux scénaristes de son écurie de partir dans tous les délires possibles sans forcément être contradictoires avec leur continuité: les Elseworlds. Des réalités alternatives dans lesquelles on retrouve une multitude d’histoires mettant en scène les personnages de leur catalogue, et bien sûr nombre d’entre elles traitent de l’homme d’acier.
D’abord popularisé par le jeu vidéo du même nom, le comics Injustice est vite devenu plus qu’un produit dérivé grâce à son histoire reposant sur un Superman tyrannique. Ce changement de comportement est dû au meurtre de Lois Lane, mais d’autres auteurs ont opéré des changements plus profonds dans les fondations de ce mythe pour un résultat parfois similaire. Être un dictateur semble une autre vocation beaucoup plus présente que celle de journaliste si l’on s’en tient à Red Son écrit par Mark Millar et son segment dans Multiversity de Grant Morrison.
Dans le premier, la fusée de Clark échoue dans l’URSS de Staline tandis que dans le second son point de chute est en Allemagne. Élevé par le troisième Reich et baptisé Overman, il va alors contribué a instauré un système totalitaire tel que les nazis l’ont toujours rêvé. Sa venue sur Terre a un instant T et en tenant compte des conflits géopolitiques du moment offrent donc des possibilités quasi infinies en termes de variante de celui qui est connu comme étant le premier super-héros. Ces histoires alternatives mettent donc souvent en avant l’importance que peut avoir l’endroit où l’on nait et confirme donc que notre langue maternelle conditionne notre personnalité.
En effet, on dit que le fait de parler une autre langue que celle que l’on a apprise peut modifier notre comportement et induire un autre système de pensée. L’histoire du pays dans lequel on réside à son importance dans notre façon de raisonner et d’interagir avec nos semblables. S’il fallait encore prouver que le milieu social détermine la personnalité et la nature d’un individu, les déclinaisons de Superman en sont un bon exemple. Mais une autre donnée, et pas des moindres, entre aussi en ligne de compte dans ce que nous sommes et c’est à eux qu’il revient la charge de nous façonner: nos parents.
Que l’on soit désiré ou non, parent célibataire ou famille recomposée, c’est à eux que revient la charge de notre éducation. À travers des gestes, de longs discours, de petites attentions, des conseils, des engueulades,… il leur appartient de véhiculer les valeurs qui vont forger notre esprit d’adulte et ça, les auteurs l’ont bien compris. Ainsi dans Speeding Bullet, c’est les Wayne qui recueillent le jeune Kal El et c’est lui qui aura à subir et à surmonter le traumatisme de leur meurtre. Connu pour être les parents de Bruce Wayne alias Batman, Kal suivra donc ce même chemin sombre et tortueux en devenant un homme chauve-souris qui peut vraiment voler.
Les erreurs de calcul sont tellement illimitées quant au lieu du crash de sa navette que même lorsque celle-ci atterrit aux mêmes coordonnées, au Kansas, ce ne sont pas forcément les Kent qui le découvrent. Dans Le clou, sa destinée avec ses parents adoptifs est remise en question par la crevaison de l’un de leurs pneus de voiture. En cause: un clou. Il n’en faut pas plus pour voir une destinée toute tracée changer de trajectoire et modifier la face de l’univers DC dans ses grandes largeurs. C’est ce même cadre, le Kansas, que vont prendre les scénaristes Matt & Brian Gunn en plaçant leur intrigue à Brightburn, petite ville fictive qui va servir de titre à leur film.
Le postulat de départ est tellement ancré dans l’imaginaire collectif, même pour ceux qui n’ont jamais ouvert un comics de leur vie ou vu un film de Superman, que l’histoire se permet de survoler les circonstances de l’arrivée sur Terre de cet extraterrestre pour aller directement à l’essentiel. Rapidement, on accède à la période de l’adolescence qui reste toujours une bonne métaphore lorsqu’il s’agit de parler de changement, qu’ils soient corporels ou hormonaux. La série Smallville en avait fait sa marque de fabrique durant dix saisons, mais il ne faudra ici qu’à peine plus d’une heure et demie pour que les choses tournent mal.
Pourtant, l’enfant qui sera prénommé Brandon a été recueilli par des parents bien sous tous rapports. Kyle et Tori Breyer n’ont rien à envier à Jonathan et Martha Kent tant ils semblent issus de la même classe sociale et évoluent eux aussi dans un environnement lié à l’agriculture. Mais ce serait oublié qu’ils ne sont pas les parents biologiques de ce garçon qu’ils ont choisi d’adopter en toute bienveillance. Si l’on s’en tient au background du dernier fils de Krypton, ce dernier a été mis dans une navette par son véritable père et il est donc permis d’en tirer des conclusions hâtives en affirmant qu’il s’agit d’au moins l’un de ses deux parents qui s’exprime à travers la capsule de survie.
C’est précisément lorsque celle-ci se met à émettre des signaux que Brandon commence à devenir somnambule. Et accessoirement à parler une autre langue dans son sommeil. On en revient donc au fait que parler une autre langue influe sur notre personnalité et induit un changement de comportement qui est ici illustré de manière plutôt extrême. Il ne s’agit pas de Kryptonien, même si les symboles qu’il dessine y ressemblent, et il n’est jamais dis qui est à l’autre bout de cette communication qui le possède, mais en tout cas cela à suffisamment d’influence pour faire émerger des pouvoirs que l’on va découvrir dans des circonstances loin d’être accidentelles.
C’est là que l’histoire prend toute sa dimension horrifique et malsaine telle qu’elle nous a été vendue. Mâchouillage d’une fourchette comme s’il s’agissait d’un chewing-gum, éclat de verre dans l’oeil, mâchoire malmenée pour ne pas dire désaxée et proche de la rupture,… Toutes ces perversions fonctionnent sur le dégout du spectateur, et ce jusqu’à un certain point. En effet, ces effets gores sont la résultante des capacités surhumaines de Brandon, super-pouvoirs obligent, et sont de ce fait parfois surchargés par une dose de numérique qui vient en atténuer la teneur.
Se retrouver projeter par une super vitesse ou bruler par une vision calorifique sera toujours loin d’égaler un simple coup de poignard dans l’abdomen. C’est quelque chose de viscéral qui est à porter de main, car présent parmi tous les objets du quotidien, et qui permet de ressentir une réelle empathie pour la victime. Là, on ne peut qu’imaginer sa souffrance tant cela sort de notre cadre de vie et les effets spéciaux diminuent ce ressenti là où ils auraient dû l’amplifier. L’usage d’effets physiques comme du maquillage et des prothèses directement appliquées sur les acteurs aurait surement permis d’obtenir un résultat plus tangible à l’écran.
Mais le film a beau multiplier ce genre de moments propre au genre qu’il aborde, il n’est jamais aussi prenant que lorsqu’il fait appel à des moments de tension. Pour preuve, la séquence de la partie de chasse à laquelle le père a invité le fils pour mieux l’abattre et qui démontre une certaine maitrise dans la gestion du suspense. Cette scène en particulier n’est pas sans rappeler celles de Split, plus précisément sous forme de flashbacks liés à l’héroïne, et prenant elles aussi pour cadre une partie de chasse qui tourne mal.
Ce long-métrage, qui a signé le retour en grâce de M. Night Shyamalan, explore lui aussi la thématique des super-héros sous couvert d’un autre genre. En cela, ils ne sont pas si différents l’un de l’autre à tel point que Brightburn pourrait facilement s’intégrer dans l’univers du cinéaste, plus précisément sa trilogie composée de Incassable, Split et Glass. Outre cette scène de chasse, on retrouve d’autres éléments qu’il a lui-même explorés dans son cinéma comme l’enfant bien flippant sous tout rapport dans sixième sens, les extraterrestres dans un contexte fermier avec Signes,…
Des choses qui font de Shyamalan le réalisateur qui aurait pu magnifier ce film si le projet lui avait été proposé. Mais son savoir-faire, qui a fait le succès de sa filmographie, ne sera pas mis à contribution puisqu’il s’agit ici de David Yarovesky. Pour un premier film, il est plutôt dommage de ne pas percevoir le style de ce réalisateur. Son approche de la mise en scène se révèle être trop proche de la parodie puisqu’il s’applique à reprendre les codes de la version la plus récente de Superman, Man of steel, pour mieux faire passer son message.
Une intention louable, mais qui manque grandement de personnalité là où un premier long est toujours l’occasion de se démarquer dans ce milieu. Il singe beaucoup trop le style de Zack Snyder pour imposer le sien, tout comme le réalisateur de la suite de 300 avait pu le faire pour opérer une continuité entre les deux films. Même s’il y a pire comme référence, le scénario qu’il transpose en image ne fait rien non plus pour se différencier. En effet, comme pour la fin de Man of Steel, c’est la navette qui a amené Brandon sur Terre qui sert à résoudre l’intrigue. Ou du moins qui donne un espoir de résolutions.

Il aurait été tellement plus simple d’utiliser une sorte de Kryptonite même si c’est un ressort qui est utilisé dans Batman V Superman. D’ailleurs par rapport à cette suite, c’est surement l’enfance que Lex Luthor s’imagine lorsqu’il pense à celle de l’homme d’acier. Si seulement une version de ce célèbre antagoniste avait pu être intégrée à l’intrigue, celle-ci aurait pu gagner en densité et en retournement de situation. L’inconvénient avec ce genre de personnage aux pouvoirs quasi illimités, c’est que le suspense n’est plus vraiment au rendez-vous lorsque l’on comprend que personne n’est de taille à se dresser contre lui.
Brandon est une force de la nature, qui plus est en pleine crise d’adolescence, se contentant d’avancer coute que coute et de détruire quiconque se dresse sur son chemin. C’est aussi simple que ça. Un peu d’opposition n’aurait pas fait de mal pour avoir un semblant de résistance de la part de son entourage. Ses parents font ce qu’ils peuvent, mais la plupart des gens subissent plus qu’ils n’agissent, et même lorsque le père se décide à faire l’impensable, on sait que c’est peine perdue pour lui. Ce dernier réagit comme Thor a pu le faire dans The Avengers lorsqu’on lui dit que son frère Loki est un tueur de masse: après tout, il a été adopté.
Il est aussi papa ours que maladroit comme peut l’être le Shérif Hooper lorsqu’il recueille Eleven dans la série Stranger Things. Le besoin de rébellion de cette dernière avait été beaucoup mieux traité dans le sens où il permettait à l’acteur David Harbour d’avoir le dessus de temps en temps. Là, c’est à sens unique. Seule la mère semble trouver le courage nécessaire pour faire face en allant à l’encontre de son instinct maternel. Même si ce n’est pas leur enfant biologique, son éducation durant des années à tisser des liens familiaux au sein de cette structure, cela rend donc cette tâche d’autant plus difficile.
Mais à leur décharge, le môme a une attitude vraiment dérangeante. Il est un peu comme Damien dans le film La malédiction et le jeu d’acteur de David A. Dunn n’arrange rien. On est typiquement dans le syndrome où l’on sait avant même que les choses dérapent que cet enfant à un problème. Physiquement aussi, nous sommes dans une catégorie bien précise d’enfant à l’air un peu éteint, voire endormi, le teint pâle et dépourvu de la moindre expression. Dans le même registre de l’endive humaine, on retrouve Asa Butterfield qui a été révélé dans Hugo Cabret puis s’est illustré entre autres dans l’excellent La stratégie Ender.
Cette morphologie d’enfant est de plus en plus prisée dans les castings et si la plupart du temps ça fonctionne selon le rôle qui est attribué, là cela revient à souligner une évidence. Son aspect chétif, sa coupe de cheveux, sa manière d’être, son expression corporelle: tout indique que cet enfant est mal dans sa peau. Il aurait été beaucoup plus intéressant de ne pas mettre cela en avant en jouant sur les contrastes. Un physique plus avenant aurait permis d’avoir un minimum de sympathie pour le personnage de Brandon avant qu’il ne cède à ses pulsions meurtrières.
Et ça, c’est quand il ne porte pas sa panoplie de vengeur. Même si on ignore comment il se l’est confectionné, son masque n’est pas sans rappeler celui de l’épouvantail dans Batman. Pour un film qui est basé sur la peur, c’est plutôt cohérent. Mais cette forme, et notamment les lacets en forme de trompe, rappelle aussi le casque des ingénieurs dans la saga Alien… Dont le design est également repris dans Man of Steel pour illustrer les armures des sbires de Zod. La boucle est donc bouclée pour cette esthétique vraiment particulière, mais plutôt raccord avec les compétences de coutures d’un enfant, aussi précoce soit-il.
Le film est également harmonieux dans son montage puisque son prologue et son épilogue se répondent avec des images d’archives. Pour l’un il s’agit de vidéos d’enfance filmées avec le caméscope familial tandis que pour le second ce sont des images prises sur le vif lors de reportages ayant pour sujet des catastrophes loin d’être naturelles. Ainsi Brandon se révèle au monde en le mettant à feu et à sang avant que d’autres suivent son exemple. La promesse d’un univers étendu que l’on peut voir à travers une émission animée par Michael Rooker, connu pour être apparu dans la série Walking Dead, mais surtout pour son rôle de Youndu dans Les gardiens de la galaxie.
Mais il n’est pas le seul Ravager à avoir rejoint ce projet puisque le réalisateur est lui aussi membre de ces pirates de l’espace. Sur le volume 2, David Yarovesky a même eu l’opportunité de mettre en scène le clip Guardian Inferno. Mais même en étant à la barre de son propre film, le cinéaste est voué à rester dans l’ombre de James Gunn car c’est lui qui fait office d’argument commercial, au point de croire qu’il est l’auteur de cette oeuvre. Le producteur s’approprie tellement le projet qu’il n’hésite pas à faire une référence à Super, son quatrième film, par le biais d’une petite vignette lors de l’émission de l’épilogue et sur laquelle on peut voir le héros Crimson Bolt.
Ceci est loin de susciter autant d’engouement que la présence de Bruce Willis à la fin de Split, mais cela reste une première pierre de poser pour le futur de cette franchise. En effet, ce film est non seulement une alternative à DC et Marvel pour le public tout comme cela en est également une pour James Gunn. Ce dernier a en effet travaillé pour Marvel avant de se faire remercier suite à des blagues à l’humour douteux sur internet remontant à plusieurs années en arrière. Récupéré par DC Comics dans la foulée de son licenciement pour réaliser une nouvelle version de Suicide Squad, on comprend mieux pourquoi la firme détentrice des droits de Superman ne s’est pas offusquée de cette version non officielle de leur personnage.
Cette origin story, gore à souhait, de l’homme d’acier aurait pu lui valoir des poursuites de la part de Warner Bros, mais le fait d’avoir rejoint leurs rangs a dû jouer en sa faveur. Ainsi, Brightburn sort lors de ce climat de tension alors que Gunn passe d’un camp à l’autre avant d’être récupéré par le premier pour finalement se voir réintégrer au poste de réalisateur pour terminer sa trilogie autour des Gardiens. Être privé de conclusion sur la saga qu’il a initiée, même de manière temporaire, a dû être mal vécu par le réalisateur qui peut maintenant compter sur cet univers partagé naissant sans risquer de se voir déposséder de ce qu’il a contribué à bâtir.
Il peut ainsi désormais s’appuyer sur une sorte de franchise où il n’a pas à rendre de comptes aux studios comme cela a du être le cas avec Disney, et dans laquelle il peut aller se réfugier quand bon lui semble à la moindre menace de licenciement. Son ami Joss Whedon, grâce auquel il avait réussi à rejoindre Marvel, avait eu un parcours un peu similaire lorsqu’il avait enchainé son diptyque sur les Avengers avant d’aller à la concurrence pour bâcler Justice League. Entre les deux opus sur les vengeurs, lui aussi s’était octroyé une récréation dans le domaine de l’horreur avec La cabane dans les bois sans pour autant en être le réalisateur.
Mais ce film d’horreur co-écrit et mis en scène par Drew Goddard est lui aussi dépendant des références qu’il cite tout au long de son histoire. Les codes du genre tel que Evil Dead, La colline à des yeux, The ring ou encore Ça sont utilisés pour mieux être détournés, tout comme Brightburn le fait avec ceux des films de super-héros. L’histoire qui nous est contée a beau n’être tirée d’aucune bande-dessinée, ce qui est un exploit par les temps qui courent, elle ne fonctionne que grâce à la mythologie de Superman. Sans cela, le récit ne serait pas aussi intéressant et prenant, il serait même fort probable qu’il n’existe pas tant l’intrigue s’appuie sur les gimmicks et l’imaginaire collectif du public pour comprendre les références auxquelles il est fait allusion.
Dans cette tentative de s’émanciper des big two du comic book movie, Brightburn ne peut exister par lui-même et fonctionnera toujours sur la comparaison qu’il suscite. L’auteur Mark Waid s’était heurté au même problème avec son comics Irrécupérable qui montrait un ersatz de Superman nommé le Plutonien qui avait mal tourné. Néanmoins, au fur et à mesure des tomes, le scénariste parvenait à prendre ses distances avec ses références pour mettre en place sa propre mythologie. Si une suite doit voir le jour, il n’y a plus qu’à espérer qu’elle en fasse de même.
En l’état, cela reste un très bon film qui a une place particulière pour James Gunn alors qu’il n’était pas en odeur de sainteté auprès des studios. Cette production avait été annoncée alors qu’il avait toujours sa place chez Marvel et pouvait être vu comme un doigt d’honneur à DC en malmenant leur personnage le plus important, puis les choses ont changé en cours de route. La concurrence Warner y a vu une opportunité à saisir en l’embauchant et il aurait été alors plus logique de prendre le personnage le plus iconique de chez Marvel pour en faire une pâle copie en guise de souffre-douleur. Mais ce changement d’employeur n’a pas été suivi d’un retournement de veste.
Comme pour Brandon Breyer lors de son arrivée sur Terre, James Gunn a été adopté par Marvel et DC, il tient autant de son père que de sa mère et en cela il leur est resté fidèle sans cracher dans la soupe après son départ. C’est surement ce qui lui a valu d’être réintégré par Kevin Feige pour finir le travail qu’il avait commencé avec la bande de Starlord. Mais comme on peut le constater sur Birghtburn, sa fonction de producteur empiète grandement sur celle des autres qui ne sont pas à négliger. Que ce soit les scénaristes comme le réalisateur, ils ont su voir avec quelques mois d’avance l’avènement des films de super vilain et dont Joker a été le suivant.
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