Aller au contenu

Happy Rebirthday: 3 ans

J’aime écrire. 

J’aime encore plus écrire sur l’écriture. 

C’est une thématique qui me passionne. Auparavant, je profitais des introductions des Reviews Express pour rendre compte de ma pratique. Cependant, depuis que j’ai changé le format de mes rendez-vous mensuels, les occasions de m’exprimer sur le sujet ont disparu. Je profite donc de l’anniversaire de ma routine pour faire le point sur ce qui anime mon quotidien depuis 3 ans. Sur cette date clé qui m’a vu naitre une seconde fois en tant qu’écrivain.

Ainsi donc, j’ai trois ans. On dit que l’on ne retient pas de souvenirs avant cet âge, pourtant je me souviens très bien de ce qui a précédé. Tout a donc commencé durant le confinement, une période où chacun était en quête de repère face à cette situation inédite. Pour ma part, ce fut de mettre au point une routine d’écriture qui me permette de concrétiser mes ambitions littéraires. Mais je ne commençais pas pour autant de zéro. En effet, j’avais déjà une dizaine de manuscrits à mon actif, et au moins le triple en attente de rédaction.

J’avais aussi à mon palmarès un premier échec dans la mise en place d’une habitude d’écriture. Loin de me surestimer, comme à mon habitude, je n’avais pas suffisamment anticipé la productivité que cela allait me procurer. En effet, je m’étais fixé un quota à atteindre de 1500 mots minimum par jour. Autant dire que je suis vite arrivé à court de textes pour alimenter cette machine. Et pourtant, je n’en manquais pas, loin de là, mais il n’y avait pas suffisamment de préparation en amont pour les soumettre à cette régularité.

Fort de cette première expérience, j’ai renouvelé ce pari. Cette fois-ci, j’ai tenu plus de deux semaines. À dire vrai, je tiens toujours. C’était il y a 3 ans, jour pour jour, et depuis je m’y adonne jour après jour. Sans la moindre interruption depuis plus de 1000 jours. Précisément, 1096. Je souffle donc ma troisième bougie. L’occasion de voir si je suis à bout de souffle de cette routine. Et c’est loin d’être le cas puisque cela a eu l’effet inverse.

Non seulement je n’ai plus la flemme, mais j’ai toujours la flamme. Cette routine m’a permis de sortir de ma zone de confort. D’élargir mon domaine de compétence. Année après année, j’ai combattu la procrastination qui m’animait en m’aventurant toujours plus loin de mon point de départ. Mais j’ai aussi veillé à ne pas oublier mes racines. Et tel un arbre qui grandit, ces cercles concentriques représentent mon âge tel que l’on peut le voir à l’intérieur d’un tronc. Par contre, ce schéma ne dit pas quelle sera la suite de mon périple. Une nouvelle zone de confort?

Il m’appartient de le découvrir. J’ai donc trois ans au compteur et cet enfant en moi a hâte de voir ce que cette nouvelle année lui réserve. Je suis prêt à surmonter les obstacles. À abattre mon nombre de mots journaliers, sans pour autant me laisser abattre. Même si depuis, pour l’adapter à mon quotidien, j’ai revu mon quota à la baisse.

Mais pas mes ambitions.

Vivre de mon art reste le but à atteindre. Quand bien même c’est un milieu très difficile pour s’y faire une place. C’est d’ailleurs pourquoi mon plan consiste à d’abord vivre de l’écriture, avant de vivre de mon écriture. Toute ma stratégie réside dans cette nuance.

On se donne donc rendez-vous l’année prochaine, même jour, même heure, pour parler écriture. Et du développement personnel qui en découle.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *